SatComs & drones, envol réussi!

CESARS, notre guichet d’expertise en SatCom, a accompagné le drone BOREAL dans l'utilisation des satcoms pour assurer le contrôle et la mission du drone là où la portée des liaisons radio s’avérait insuffisante.

Grâce à l'expertise du centre CESARS, qui a fourni un soutien conseil et technique en télécommunications par satellite, le drone a pu effectuer une campagne de vol réussie avec, à son bord, deux antennes différentes.

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Pourquoi ce projet?

Sur les zones maritimes ou forestières, les missions d’Intelligence Surveillance et Reconnaissance (ISR) opérées par drone sont limitées par la portée des liaisons radio à environ 100km. Or le drone BOREAL est dimensionné pour parcourir jusqu’à 800km.

Pour garder le contrôle sur le drone au-delà du périmètre couvert par les liaisons radio, celui-ci doit embarquer à son bord des moyens de communication par satellite.

 

Quel support de CESARS?

Nous avons identifié avec BOREAL deux cas d’usages:

• une communication directe, via une antenne embarquée dans le fuselage du drone (pour des missions en mer, ou survolant des zones de végétation dense),
• une communication indirecte, en relayant le lien radio du drone au sol par un moyen satellitaire (pour des missions terrestres, de longue élongation).

Dans un premier temps, nous avons conservé la communication radio du drone, que nous avons relayée au sol par satellite, grâce à une antenne positionnée sur notre camion VICTOR. CESARS est intervenu dans les phases amont de test, ainsi que lors de la mise à disposition du matériel le jour de la campagne de vol.

Dans un second temps, un benchmark a été fait autour des antennes drones disponibles sur le marché, en prenant en compte les besoins et les spécifications de BOREAL. Nous avons ensuite testé au sol puis en vol l'antenne UAV 200 de Cobham. La société partenaire ATMOSPHERE a également fourni son antenne PLANET. Chacun de ces systèmes possède ses propres avantages en termes de coût, poids et performances, qui permettent de s’adapter au mieux à la charge utile employée en fonction de la mission du drone.

La suite?

Le soutien du centre CESARS vient de prendre fin pour cette phase du projet ISR+ financé par l’ESA; mais de nouveaux usages (en donc de nouveaux projets) se profilent suite à cette expérience.

La mise en place d’une communication par satellite, permet de "déporter" le poste d’opération; de l’éloigner -sans contrainte de distance- de la zone de mission.

On peut penser à des missions en mer, des survols de zones de végétation dense, ou de longue élongation sur terre, en permettant une visualisation temps réel des flux, et donc une réactivité accrue des utilisateurs du service.